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A Propos

Cela fait 10 ans depuis le début de cette nouvelle phase d’insécurité Socio-politique dans notre pays et dans le Sahel avec l’attaque d’Aguelhok où nous avons perdu plus 150 militaires en Janvier 2012. De cette date à aujourd’hui, en lieu et place de circonscrire le conflit, la violence, la peur et l’exode des populations se sont exportés dans d’autres régions du Mali, ont atteint le Niger et le Burkina Faso aussi une grand partie des régions du Nord du Togo, du Benin et la frontière Sénégalaise aujourd’hui avec les nombreuses attaques dans la région de Kayes.

C’est dans ce contexte que la transition politique mise en place après le coup de force du 18 Aout 2020 de procéder à des réformes pour plus de transparence, de pertinence afin que les nouvelles lois répondent aux attentes des citoyens pour consolider les institutions démocratiques et promouvoir les bonnes pratiques.

Pour atteindre ces objectifs tellement importants et cruciaux pour notre pays en phase de son histoire, la société civile doit être mobilisée pour la mise en œuvre continue des activités d’information/formation, de sensibilisation/éducation civique en français et dans les langues nationales, pour une appropriation véritable de la gouvernance et de la démocratie par les citoyennes et les citoyens du Mali.

La stratégie antiterroriste internationale au Mali voire le Sahel ne fonctionne pas, et ce depuis des décennies. La communauté internationale a versé des milliards de Dollars dans la lutte contre le terrorisme à travers de nombreuses initiatives, avec des résultats peu encourageants : L’extrémisme violent dans le pays a augmenté et cela a considérablement sapé les efforts déployés pour lutter contre la crise climatique, l’insécurité alimentaire, les besoins sociaux de base des populations et la pauvreté extrême.

La mauvaise gouvernance – ainsi que l’aliénation et l’amertume qu’elle suscite – est un facteur majeur d’extrémisme violent. Lorsque les citoyens sont marginalisés, que les services publics sont limités et que la corruption est endémique, l’extrémisme peut facilement prendre racine. Mais trop souvent, les stratégies antiterroristes soutiennent des forces militaires qui s’attaquent à leurs propres citoyens et exacerbent les griefs qui ont conduit à la violence extrémiste au départ. C’est précisément cette “prédation de certains acteurs de l’État” et l’insécurité qu’elle engendre qui permettent aux “groupes armés et autres djihadistes de s’engager auprès de “citoyens désespérés” – et de prospérer.

Face à ces échecs, il est clair qu’il est temps d’adopter une nouvelle stratégie – une stratégie axée sur les bonnes pratiques, et non sur les armes.

Assurer une bonne gouvernance et une démocratie solide, inclusive et participative signifie instaurer la confiance entre l’État et les communautés particulièrement marginalisées, donner la priorité à la responsabilité de l’État, lutter contre la corruption et garantir la justice sociale et particulièrement dans le secteur de la sécurité. Lorsque les citoyens ont le sentiment que les règles du jeu ne leur sont pas défavorables, que tout le monde a les mêmes chances et est traité de la même manière par la loi, ils sont moins susceptibles de voir le gouvernement d’un mauvais œil et de se tourner vers les groupes armes peu importe leur vision/mission pour tenter de changer le statu quo

Notre Mission :

Construire la paix, le vivre ensemble afin d’asseoir, de consolider la démocratie et de promouvoir les bonnes pratiques mis en mal par des années de conflit, à travers le dialogue et le contact direct avec les acteurs sur le terrain, voilà la mission que s’est assignée Sahel Institute pour la démocratie et la gouvernance

En effet, Sahel Institute pour la démocratie et la gouvernance est une organisation à but non-lucratif qui travaille aux côtés de la communauté des chercheurs, des universitaires et construit une dynamique de citoyens actifs, de leaders communautaires engagés à travers le pays pour une gestion concertée des affaires publiques.

Nous catalysons les initiatives sociopolitiques et culturelles pour la promotion et la consolidation de la paix, le vivre ensemble et des bonnes pratiques. Nous renforçons les capacités des jeunes artisans du changement afin de développer des idées neuves et créatives pour la stabilisation, la cohésion sociale, condition sine-qua-non pour une démocratie solide, active et participative.

Nous le faisons à travers des études thématiques ciblées, des recherches sur le terrain à travers notre communauté de chercheurs expérimentés mais aussi la mise en œuvre des projets créatifs et innovants.

Nos projets

SahelUp: Positive Network for Change

Une  initiative de Sahel Institute pour le partage des bonnes nouvelles, célébrer la réussite/positive comme marque de leadership, d’innovation et de prise de risque en repoussant les limites de ce qui est possible pour faire passer les idées et inspirer les autres. « Tout comme le courage est contagieux », la réussite et les bonnes nouvelles le sont aussi si elles sont posées dans le sens de motiver et d’inspirer. Il est très facile de se morfondre sur nos échecs particulièrement dans un contexte du Sahel ou les bonnes nouvelles sont rares et souvent ignorées. Nous passons le plus clair de notre temps à examiner nos erreurs et à tirer des leçons des échecs. Il faut aller au-delà de la facilité et de la simplicité pour admirer et partager les bonnes nouvelles et montrer que c’est possible et que tout n’est pas perdu. 

Sahel Unheard Voices

Ce projet a pour objectif principal de donner la parole aux victimes  de la crise multidimensionnelle que nous traversons depuis plusieurs années au Mali et dans le reste du Sahel.

Nous sommes convaincus qu’aucune initiative visant à instaurer le vivre ensemble, apporter la stabilité et amorcer un développement  durable ne saurait prospérer sans une inclusion  réelle de toutes les parties prenantes et peu importe où elles vivent. Vous pouvez regarder l’histoire de Ada Coulibaly ici, déplacée interne de la région de Mopti dont le village a été attaqué  par les groupes armés veut juste rentrer à la maison et reprendre le cours de sa vie. 

L’histoire de Sekou Traoré ici, déplacé interne du village de Diallassagou dont le village a été plusieurs fois attaqué et brûlé et aujourd’hui qui veut juste rentrer à la maison et reprendre le cours de sa vie mise entre parenthèses depuis des années. Et l’histoire de Bocar Aliou Barry ici, déplacé interne de la région de Kora dont le village a été attaqué par les groupes armés, veut juste rentrer à la maison et reprendre le cours de sa vie avec les siens. Plus de 4 ans de souffrance et de désespoir, il a trouvé refuge au Camp des déplacés de Senou, périphérie de Bamako ou près de 2000 personnes vivent.

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